Le trail de la barjot 2021

Le trail de la barjo : le lien

https://team.unicef.fr/projects/le-trail-de-la-barjo-2021

La course s’est déroulée le dimanche 19 septembre avec une météo clémente, sans pluie, sans vent et avec un peu de soleil.

Déroulement du trail

Finalement la distance sur ma Fénix indique 51,7 km et 1500 m de dénivelé positif. Les Garmin (montre Fénix) sont très précises, certainement avec moins de capteurs que d’autres marques mais très fiables !

Il est admis que 100m de montée correspondent à un effort de 1km sur le plat. Donc pour cette course, le calcul donne environ 67km en distance, pour comparer à un marathon de 42,195 km.

Avec Denis, mon associé de Paris et local pour cette épreuve, nous sommes partis lentement, expérience oblige. Pour ne pas consommer trop vite le glycogène.

Denis fait 1,80m comme moi mais affiche 66kg sur la balance ; quant à moi, je démarre avec 94kg. Pourquoi n’existe-t-il pas de courses avec handicap comme pour les chevaux ?

Je déroule sur les 26 premiers kilomètres tranquillement et au deuxième ravitaillement (26ème km), après avoir bu, je sens une douleur démarrer dans le ventre. Je vais de plus en plus mal tout en restant assis. Au bout de 5 minutes, je décide de me déployer pour débloquer cette douleur abdominale. Je fais quelques mètres pour m’appuyer sur une rambarde en bois. Et là, ça commence à tourner. Je sens que je vais partir… Je me déplace pour aller vers la tente des secouristes et leur explique mon malaise. Ils m’installent dans un siège, me propose à boire et surveillent mon état. Visiblement très blanc de visage, une jeune femme reste près de moi à surveiller continuellement mon état. Ils me confirment mon diagnostic : malaise vagal.

Je vais rester un petit quart d’heure à attendre que je reprenne le dessus et repartir en marchant, un peu difficilement puis me remettre à courir. Nous venions de courir dans un passage de petits galets et sable.

Au 3ème ravitaillement (34,4km) , mon « fan club » m’accueille avec une certaine inquiétude à la vue de mon état amoindri. Entre temps la douleur sciatique s’est réveillée. J’ai parfois du mal à maîtriser la jambe droite. Je reste prudent, surtout en descente car j’ai tendance à accrocher avec la pointe du pied. Un chute assez spectaculaire me rappellera à l’ordre ; heureusement le terrain de ce tronçon s’est révélé amical pour les plaies infligées.

Philippe, notre ami médecin me conseillera un Doliprane pour calmer la douleur.

 

Nous terminons après le 34ème km les voies en bord d’océan avec plusieurs passages sur de longues portions de galets.

Je retrouve mes supporters au dernier ravitaillement (40ème km) à Jobourg avec un paysage et une vue magnifique. Philippe est rassuré et trouve que j’ai repris « du poil de la bête ».

La récompense pendant le trail

J’ai fait plusieurs haltes pour me rassasier avec les mûres de la Hague.

C’est un fruit extraordinaire :

« En plus d’être très riche en antioxydants et en vitamines, d’être un anti-inflammatoire naturel et d’aider à maintenir un transit sain, la mûre est aussi excellente pour la circulation sanguine »

Le final est époustouflant avec des vues magnifiques.

Si vous ne connaissez pas la pointe de la Hague, pensez à y faire une virée sans être obligé de courir dans les sentiers https://lesdecouvertesdefab.com/2020/10/15/visiter-la-hague/.

Le final

Ce final d’une dizaine de kilomètres cache également les plus grandes difficultés du parcours. Des montées où je rattrape des concurrents partis sans bâtons. Il faut aussi penser à gérer l’eau.

Pour passer sur la canalisation de l’usine de la Hague à l’anse des Moulinets, une longue descente d’escaliers perturbe notre rythme avant d’enchaîner sur les escaliers en montant sur l’autre versant. Lors de ce passage, je vais reprendre plusieurs « jeunes » qui ont visiblement atteint leurs limites et leurs regards étonnés, hagards scrutent ce « vieux » qui les double.

Rejets en mer à la Hague
Les effluents liquides de la Hague sont rejetés dans la mer par une canalisation qui part de l’anse des Moulinets à 60 m de la côte (M1) et dont l’exutoire est situé à 5000 m au large du Nez de Jobourg(M4). Les forts courants marins facilitent la dispersion des rejets, dont le principal d’entre eux, le tritium..
AREVA

Les douleurs de dos , cette sciatique qui irradie le long de la jambe, ce mauvais malaise m’ont empêché de donner toute ma mesure. Mon rythme cardiaque est resté bas surtout sur la deuxième partie.

Je vais finir sans être épuisé et ma récupération se passe très bien depuis dimanche soir. Je vais pouvoir m’aligner sur les 20km de Paris dans 3 semaines avec mon ami Patrick.

Je termine 441ème en 8h32’

Merci pour vos messages d’encouragements

Spinoza : « Ne pas se moquer, ne pas se lamenter, ne pas détester, mais comprendre. »

La BARJO 2021 se court le 19 septembre dans le Cotentin dans les paysages de la Hague

https://www.labarjo.fr/

L’engagement rend heureux.

Je reste engagé dans cette action solidaire pilotée par l’UNICEF.

Alors, je compte sur vous pour soutenir cet engagement par un don pour éliminer le tétanos néonatal, pour notre projet ELIMINATE !

Le site restera ouvert jusqu’au 31 décembre afin de faciliter les dons et l’obtention de l’avoir fiscal de 75%

Je rappelle qu’il est possible de sélectionner le club Kiwanis bénéficiaire du don sur le site de l’UNICEF, et ainsi inscrire les fonds pour ce club comme action sociale au profit d’ELIMINATE.

 

Bien amicalement

 

Gilbert Summa – Kiwanis Nancy – Running4Kiwanis

06 03 11 62 56

319, rue Jean Monnet

54200 ECROUVES

gsumma@cogelis.com

 

    

 

 

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